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Les Connexions au Vivant

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Cet article est la copie d'un retour d'expérience initialement rédigé sur le forum Astral-Spirit. Il sera ici question, de mes premiers rêves lucides. Un saut dans les strates paralléles, abyssales et magiques.

Sur le terrain de camping, les tentes et les caravanes poussaient comme des champignons. Une croissance exponentielle de populaces, d'allemands fraîchement en vacances, que je constatais au fur et à mesure de mes séances running sur les bords de Loire. Dès ce début de juin estival, j'entamais un congé forcé de trois mois badigeonné de soleil et ciel bleu. Un collègue m'avait demandé de l'assister pour une formation. Chose commune quand le nombre de stagiaires est important, histoire de confort pédagogique. C'est donc après avoir effectué l'un de ces joggings abondants en vitamine D, que je me lança dans les préparatifs. D'abord ma caisse pédagogique, et mes supports. Enfin, arrivé le soir, au moment de confectionner mon dîner, je Tupperwarisais quelques victuailles pour le lendemain. Le plongeon dans les bras de Morphée n'a pas trop traîné.

Du néant roupillionesque, une émergence inhabituelle me jette dans une réalité surréaliste. Panique à bord. Pour deux raisons: D'un, la surprise du simple fait de la projection elle-même, que je n'avais encore jamais vécu, me semblait déconcertante et singulière. Ensuite, le monde dans lequel j'immergeais. Devant moi, alors que je flottais dans le vide, une gigantesque grille s'étendait à l'infini. C'était une sphère, si vaste que sa courbure paraissait minime. Concave, d'où j'étais extérieur à celle-ci. De ses grandes mailles, d'une géométrie parfaite, jaillissait un panel de couleurs plus splendides les unes que les autres. A la seconde même d'avoir été propulsé dans cette scène hallucinante, ma première volonté fut de me précipiter à fuir, non par peur, mais par réflexe creux. C'est durant cette décision, que je pris conscience que cette mécanique ne cherchait nullement de nuire à ma survie, et que j'étais parfaitement éveillé (facultés de décision, etc.) dans ce rêve. Revenant, il était stupéfiant de contempler cette grille. En voulant diriger mes mains vers ces arcs-en-ciel, je constata que mes membres supérieurs semblaient beaucoup plus grossiers, gris et immatériels. Le plus fascinant fut de sentir, avec une certitude inébranlable, que cette démentielle sphère était douée d'une conscience. Une conscience colossale, proportionnelle à sa grandeur. Partout, il n'y avait que cette matrice, rien d'autre, à part moi pour l'observer. Cette solitude n'était pas dérangeante, même plutôt cool, calme et safe. Alors que je communiais avec cette entité, mes bras toujours en sa direction, une sensation de devoir "passer à autre chose" s'installa dans notre relation. Instantanément j'étais aspiré par le néant. Next.

Autre scène. Beaucoup plus familière. Le temps semble plutôt nuageux. En plein milieu d'une prairie montagneuse, où je me tenais debout, un corps inanimé gisait sur l'herbe, aux cotés d'une pierre plus importante que les autres. Pourquoi je scotchais sur ce banal minéral qui ne devait pas dépasser 25 cm de hauteur? Je ne sais pas, il y avait un truc. Quoi? Impossible de savoir. Mais, en revanche que la tête du gars soit séparé de son corps, pas de problème. Et que, accessoirement, je ressente cet individu comme étant un "moi", ne m'inquiète pas plus que ça, par contre cette pierre... D'un coup, sortant de nulle part, un gros serpent s'est pointé. Je l'ai rejoins, et tentas de discuter avec lui, avant de me prendre un vent monumental. Il était plus que déterminé. Se rapprochant du corps avec la vitesse d'un TER, il commença à se glisser, par la carotide gauche, dans la tête. Je m'époumonais à lui ordonner d'arrêter, mais rien n'y faisait, comme je l'ai déjà dit, il était deter'. Puis, je me souvins que j'avais le pouvoir de faire ce que je voulais dans ce rêve, alors je décidais de l'agripper, le retenir fermement. C'était dingue, rien ne semblait plus inefficace. Comme si toute ma force n'avait aucun impacte sur lui. Certain diront qu'il était déterminé. Au bout d'un moment, je me posais et tentas de comprendre. J'abandonnai la lutte, et accepta l'expérience. Le serpent disparu, le corps revint en un seul morceau, et la personne (cet autre moi) ouvrit les yeux. A ce moment, je me réveillais dans mon lit.

Café, douche, bus. L'ambiance de la formation était bonne. Mon intervention était bénévole, donc moins restrictif, plus détendu. Depuis mon lever, j'avais comme une fluidité supplémentaire, alors que je maintenais l'attention de mon auditoire, intérieurement, je planais à quinze milles. De plus, je débordais, très inhabituellement, d'énergie, un vrai EPR sur pattes. En parallèle de mon déroulé pédagogique, dans ma tête, je psychanalysais à outrance tous les éléments de mon Rêve Lucide (RL), les symboles évidents et leurs messages sous-jacents. Intérieurement, je bouillais d'une fierté démesurée d'avoir exploré pour la première fois ce nouveau monde. J'aurais voulu le hurler sur tous les toits. La formation se conclut. Les stagiaires repartirent. Mon collègue m'accompagna à la gare routière avant de me remercier chaleureusement. Dans le bus, tournaient en boucle les moindres détails de mon aventure onirique, ils m'obnubilaient. Il existe pléthore de feedback d'expériences sous hallucinogènes mentionnant la rencontre avec une telle grille, ou fractales similaires. En épluchant, compulsivement, les vidéos et articles traitant de rêves lucides, je découvre, qu'en temps normal, cette pratique nécessite un conditionnement rigoureux (K. me permit de chuinter cette étape?). Mais, une fois arrivé, tout était possible, on devenait modeleur de ce monde.

Une semaine jour pour jour, après mon passage dans le monde du serpent et de la grille, je retombais dans un RL. Une scène plus que familière, la rue que j'emprunte régulièrement pour rentrer chez moi. Aux seules différences notables, qu'aucun véhicule ne circulait, qu'il n'y avait aucun humanoïde ou animal présent, une réalité déserte, comme dans les villes abandonnées du far west. Mais, le plus délirant, fut les couleurs. Ce monde était coloré de manière beaucoup, mais beaucoup, plus forte, vibrante et vivante qu'à l'habitude. Faisant, presque, passé la réalité diurne, pour morose et fade. Imaginez ma joie de me retrouver conscient dans ce monde rien qu'à moi. J'allais pouvoir jouer en modifiant l'existent, créer des entités à foison pour intégrer des parts inexplorées de mon Ics, pour résumer, ça va être la fête! Problème. Dans toutes les informations retenues sur le sujet, je n'avais pas cherché comment changer les choses. Au final, j'étais perdu dans une réalité où j'étais seul, sans savoir quoi faire. Histoire de passer le temps, j'essayais de me brancher sur mon corps (celui alité), impossible, je le sentais existant, mais inaccessible. En forçant, la dissociation faillit me faire péter un boulon, j'ai lâché l'affaire. Ne me restant que cette possibilité, je marchais, à contempler tous les subtilités, bluffantes, de mon environnement. Puis, je fermais les yeux pour me réveiller. Avec les mêmes stigmates: boost, fluidité, un kiff d'avoir exploré ce continent peu emprunté.

Quelques mois plus tard, je débarquais de nouveau dans un RL similaire au précédent. Un endroit identique au réel, mais étincelant de couleurs vives et hautement agréables. J'étais planté en plein milieu d'une voie sans issue qui se terminée par un grand rond point carré, situé dans les fins fonds d'un lotissement étendu. Et, par un petit chemin, on peut accéder à la rue de mon dernier RL. Il doit certainement y avoir un truc dans le coin. Et, comme le précédent RL, les rues étaient désertes. En fait, cette place je la connais trop bien, dans la réalité cette place, durant mon adolescence, était un spot que nous squattions avec un ami pour parler, imaginer, créer de nouvelles geekeries. Aujourd'hui, dans ce rond point, ce n'est plus qu'une simple étendue d'herbe laissé à l'abandon, mais à l'époque, c'était entretenu, il y avait de gros arbres et quelques bancs. Dans le RL, tout est comme à l'époque. Rien que ça, avec ces couleurs, c'est un plaisir monstre de retrouver ce lieu intacte. Après, la contemplation, je me décidais, vu que j'étais conscient, à profiter de mon RL. Problème: Quoi faire? Syndrome de la page blanche. Aucune idée ne me vient. Alors, je décidais de courir. Pour m'équiper, j'ai regardé mes jambes, regardant ailleurs, en pensant fort à mes baskets, mon short, puis je regardais de nouveau mes guibolles. Ça a marché du premier coups, c'est dingue je voyais la partie inférieure de mon corps pareillement que, quand je fais mon jogging dans la réalité. Ni une ni deux, je commençais à courir. C'est idiot, mais je trouvais ça génial (je sais il ne me faut pas grand chose). La différence, c'etait l'impression de courir sur presque rien, du coton, contrairement au vrai bitume qui renvoi, à chaque appui, sa solidité. Je décidais de fermer les yeux, mais au lieu d'atterrir dans une autre scène, je me réveillais, le sourire au lèvre.

Bon, on va pas se mentir, ça risque d'être violent. C'est un article écrit avec le cœur, l'émotionnel et mes dix doigts. J'invite donc les âmes sensibles, les carnistes convaincus, les chasseurs, pathologiques ou non, à quitter de toute urgence cette page et continuer leur lobotomie sur Rothschild-magazine, le Massacreur-Français ou McDonald France. Vous l'aurez compris, l'auteur est à son troisième café, le sujet est palpablement critique, et risque d'y avoir de la casse, mais le message est trop important.

Genèse (destinée aux psychanalystes de troisième zone)

Ma famille et mes amis proches savent que ma mère, que je salue bien fort au passage, est une sorte de mère Theresa animalière. La petite maison de mon enfance et son grand jardin lui ont permis d'accueillir, et tenté de soigner, bon nombres de petits animaux déchiquetés, à vif, éclatés de l’intérieur, exprimant leurs souffrances par des cris perçants ou un silence transperçant. Que ce soit clair, c'était un carnage. Beaucoup (trop) sont morts dans mes bras, comme dans les siens. De ce constat, j'ai eu très tôt conscience d'une réalité: Les animaux sont des êtres, au minimum, sensibles; et ce que notre société psychotique infligeait à ces êtres sensibles était une bien triste conséquence et une injustice flagrante, j'en ai été témoin quotidiennement.

Extraction de la matrice carniste

Plus jeune j'avais atteint le summum de l'alimentation: perpétuellement fourré chez le clown à grandes frites en cartons et burgers dégoulinants, pour m'aventurer, tenter, tester les derniers menus à la mode. Dans un décor un peu moins loungo-sixtieso-cosy, mais beaucoup plus exotique, j'usais à tour de bras les cartes de fidélité au kebab du coin. Et, venant l'été, je me précipitais chez le boucher pour faire le plein de merguez-saucisses-brochettes afin de préparer le barbecue du week-end, sans aucunement me poser de question. Toutes ces petites habitudes contribuaient à soigner, comme tout le monde, mon léger surplus pondéral qui commençait à gentillement prendre sa place. Bref, tout se passait au petits oignons, comme dirait mon maraiché.

C'est durant une journée estivale du mois de juin 2011, alors que, comme tout pro de la glandouille qui se respecte, je traînais sur youtube, je tombai par hasard sur une vidéo de Gary YOUROFSKY. Ce fut un choc. Une déflagration qui, au fur et à mesure de son discours, ébranla un à un les piliers de mes illusions dont la convention sociétale m'avait bercée. Ces convictions venaient d'être nettoyées au karcher, pour me révéler, me rappeler, me rebrancher à ce que, au plus profond de moi, j'avais toujours su: La consommation de viande est une folie pure. Sa production est un génocide organisé. Homo-sapiens a enfanté une gigantesque industrie de la mort, une structure qui broie les corps, saigne les sans-défense et éclate les boites crâniennes, froidement, à la chaîne, d'êtres vivants terrorisés, qui crient leur désespoir, pleurent leur espoir d'être sauvé, et qui ne souhaitent qu'une seule chose, VIVRE. Cette révélation agit comme une évidence, une fulgurance, une fulminance, une partie de moi qui avait arrêtée de se mentir et venait de retrouver son vrai chemin.

Eloge du vivant

Dès ce jour, j'ai cessé de manger des animaux, et devenu, à l'age de 29 ans, ovo-lacto-végétarien. Et ce, durant un peu plus de six ans. Puis, au fil du temps, ma conscience m'a fait comprendre que le végétarisme n'était qu'une transition. Le 21 décembre 2017, après avoir pété quelques peurs, je devenais végétalien.

Là, clairement, je venais de franchir la ligne rouge. Très rapidement des proches, des "amis", des membres de ma famille se sont improvisés psychologue, nutritionniste, philosophe spécialiste de l'éthique et droit animal, pour m'expliquer que, mon entrée dans la secte des gobeurs de B12 me rangerait automatiquement, gentillement, systématiquement dans les jolies petites cases de potentiel extrémiste en puissance, de carencé incompétent, de casse-couille de service ou d'utopiste ultra-perché. Bien sur, c'était pas tout mon entourage, il y avait, heureusement, des personnes avec un minimum d'ouverture d'esprit et de bienveillance pour comprendre humainement ma démarche. C'était pas binaire, mais à l'annonce de mon végétalisme j'ai pu distinguer deux types de comportements: soit, immédiatement, on tentait de prendre mon engagement en défaut afin de clairement le décrédibiliser; soit, instantanément, on s'interressait en me demandant pourquoi, comment, etc.

C'est vrai qu'il y a eu des moments magiques. Des soupers mouvementés avec des membres de ma famille. Convié pour une raclette, où j'annonçais calmement mon végétalisme, qui fut accueilli avec autant de mansuétude qu'une éventuelle séropositivité, un coming-out ou un vote pour François Bayrou.

Alors que le lendemain, au self, pendant que je m'installai à la table de mes confréres de formation, ma voisine attendait mon arrivée pour me lancer: "regarde, je mange comme toi aujourd'hui". Cette adepte de la junk food, venait de totalement végétaliser son plateau repas, spontanément, par pure commisération et ouverture d'esprit. Elle qui, quelques jours auparavant, m'avait subtilement questionné sur mon engagement.

De même, à chaque sortie pour le déjeuner, le petit noyau de collègues était extrêmement soucieux du choix du restaurant, afin que, comme eux, je jouisse d'un repas digne de ce nom. Nos convictions sur le sujet étaient certes différentes, mais par égard, durant les repas, ils se préoccupaient de savoir si tout me convenait, et ne tentèrent jamais de puériles blagues lourdingues sur mon mode alimentaire. Ils restèrent constamment dans la compréhension, la bienveillance et le respect.

Et, comment ne pas parler de ce surprenant aveu, d'un très bon ami qui, durant un trajet en voiture à 2h du matin, me confia l'arrêt de sa consommation de viande suite aux vidéos d’abattoirs dévoilés par L214. Par simple compassion. Compassion pour des êtres vivants qui, bien souvent, ont été élevés dans des conditions dignes d'un enfer vivant, pour être ensuite poussés et entassés de manière tout aussi affreuses dans un camion. Compassion pour la peur, le stress et l'angoisse qu'ils ressentent, qu'ils crient, qu'ils interieurisent alors qu'ils arrivent dans une pièce couverte de sang de leurs semblables, avec des cadavres de semblables gisant et spasmant d'une vie fraîchement et horriblement arrachée. Compassion pour ces animaux sans aucune défense et méchanceté, projetés dans un lieu où aucune échappatoire n'est possible. Compassion pour cet animal terrorisé à qui un bourreau va lui trancher la gorge, où il verra sa vie s'écouler, impuissant, à chaque giclé de sang, se débattant en vain et sentant son cœur lutter, puis perdre connaissance et sa vie. Une vie qui n'a rien d'une vie. En adoptant les similis à son alimentation, mon ami, cet ex-viandard, venait de faire un fuck majestueux à cette industrie de la mort.

Ces petits gestes sont des pépites, de si rares souffles de bonté, des attentions qui font chaud au cœur. Je voulais juste, ici, rendre hommage à leurs auteurs.

Nous sommes ce que nous mangeons (debunkage en règle)

Reprenons ensemble quelques points. Cette liste sera bien sûr non-exhaustive. L'idée est d’énumérer quelques arguments les plus souvent débattus durant ma première année de végétalisme. En écartant volontairement les impacts positifs d'un régime végétalien sur la santé et sur l'environnement, car, en plus d'être convenus, ils sont, à mes yeux, les conséquences de notre bénignité envers le régne animal. Accrochez-vous à ce que vous pouvez, ça va allumer sévère:

"Quoi ?! Toi aussi t'es devenu un Vegan-Antispéciste-Extremiste ?!" Comment dire... Un antispéciste-extremiste c'est un oxymore, ça n'existe pas. L'antispécisme ne reconnait aucune supériorité entre un animal humain et non-humain. Il en découle que ce courant philosophique et moral défend la liberté, le libre arbitre et le droit de vivre pour l'ensemble de ces êtres (humains ou non-humains). A ce titre, au moment même où un antispéciste nuirait physiquement et de manière déterminé à un individu, il cesserait, immédiatement, d'être antispéciste. Idem pour l'éventuel terme de "terroriste-antispéciste", il ne peut exister. Les vegan-antispécistes défendent la vie, pas le mort.
Ce qui pourrait semblé excessif dans le comportement des antispécistes, serait des propos de révolte et quelques improductifs dégats MATERIELS. En réalité, ces réactions sont le reflet de l'injustice qui les rongent, d'être les témoins impuissants d'une babylonienne industrie (élevage-abattage-conditionnement) d'un génocide infini.

"Tu comprends, les tablettes de chocolat vegans sont ecoeurantes et over-patteuses, et puis les crêpes au lait d'amande ont un goût digne d'un parpaing de chez Lafarge." Bon, le lait animal semble être l'horizon indépassable. #BravoLeVeau. Comment faire prendre conscience que, cet éphémère plaisir gustatif ne pourra jamais justifier les insondables souffrances qu'il engendre? Et, avant d'en arrivé à cette conclusion, ne faut-il pas prendre en compte les évidentes différences de goût et de texture des laits végétaux et animaux ? On peut faire d'aussi bonnes crêpes et chocolats avec les laits végétaux, tout est une question de recettes, de produits et de tests. Rappelons, au passage, que le Bocuse d'or 2017 était 100% végétal, et que la prochaine coupe du monde de Patisserie sera sur les thémes: veganisme et écologie. Pour ma part, je reste sur le chocolat noir à 85% de chez Rapunzel que je trouve très bon. Et, je penses qu'il faut un minimum d'ouverture d'esprit et d'acceptation au changement.

"Houlah, c'est très dangereux, pour les muscles et pour ton intellect" Bien sûr, alors on va pas parler de Franck Medrano, Lewis Hamilton, Carl Lewis, Mike Tyson, et ne parlons pas non-plus d'Edward Witten, Yuvah Noah Hariri, Aurélien Barrau, Léonard de Vinci, Pythagore, Albert Einstein, et j'arrête ici car la liste est encore longue.

"Faut arrêter, on a toujours mangé de la viande. Et puis, si ta lubie à la mode était si naturelle, pourquoi tu prends des compléments?!" Peut-on encore définir comme effet de mode, un courant morale qui a pris racine il y a plus de 2600ans de ça?! Ensuite, pour l'hubris du #touchepasàmonsteack, souvenons-nous que notre espéce a longtemps bégayé sur de nombreuses traditions et autres habitudes culturelles, qui ont engendré des guerres, de l'esclavage, des sacrifices humains, etc...
Enfin, la vitamine B12 est la seule complémentation nécessaire aux végétaliens, je ne vais pas ici réinventer la roue, tout est clairement expliqué sur le site de référence Vive la B12. Greg Tabibian postula que le véganisme pouvait sembler à une forme de transhumanisme (en référence à la B12). Même si je ne suis pas fan de ce terme, car ingérer directement la B12 sans passer par le prisme d'un animal n'est, à mes yeux, pas une forme d'exosomatisation, je dois reconnaître que ce brillant gnostique et analyste avait capté le background, la racine, l'idée sous-jacente en décrivant la possible prochaine évolution de notre espèce. Tout comme, il y a des milliers d'années, pour les révolutions cognitives et agricoles, notre civilisation s'extraira de la matrice carniste, et retrouvera l'harmonie avec la nature et le vivant.

"Attends, tu vas pas comparer les humains aux animaux, quand même!" ppfff... j'avoue, j'ai toujours eu un peu de mal avec cette frontière mentale. Penser que d'être doté d'aires cérébrales du langage (verbal) symbolique ferait de nous des êtres au dessus de la mêlée est une douce illusion, un enfumage par un fin jeu d'égo spéciste. Que vous l'acceptiez ou non, les animaux non-hominidés sont, eux aussi, doués d'une conscience, dixit la récente conclusion d'un consortium d'éminents neuroscientifiques qui se sont sérieusement penchés sur le sujet. De plus, on sait que certains mammifères atteignent le degrés 3 du système intentionnel de Daniel Denett.
J’exagère ?! Bon, alors je n'aborderai pas la dernière étude de l'INRA sur le sujet (organisme qui, vous en conviendrez, n'est pas vraiment un modéle d'exégèse pro-véganisme) qui a relevé des capacités d'émotions, de maitrise du temps, de métacognition et de comportements sociaux chez les mammifères et oiseaux. Bref, l'intelligence animale semble bien plus fine et complexe que ce dont on a toujours voulu nous faire croire. La réalité latente serait que notre civilisation a toujours eu du mal à intégrer les différences (cf. extermination des amérindiens, traites négrières, homosexualité, ...).

Un monde meilleur

Vous l'aurez compris, l'objectif ici, à travers ces oscillations d'argumentaires et de 3615-MaLife, fut de vous décrire aux mieux mes convictions les plus profondes, de vous partager cette partie de moi qui plaira ou non. Cette voie irréversible fait partie de mon chemin, et je n'ai pas à la nier.
En même temps que je devenais végétalien, j'intégrais une association antispéciste œuvrant pour la défense de la cause animale. Ma prochaine étape, à laquelle je m'affaire, est, vous vous en doutez, de devenir Vegan. Je n'ai pas encore tout à fait atteint ce palier pour quelques petites raisons logistiques retores, qui se solutionneront avec le temps.
Mon but ne sera jamais d'imposer quoique ce soit à personne. Je suis uniquement un terrien qui applique SA vérité la plus juste pour SON expérience de vie. Toutefois, je me dois d'apporter tout mon retour d'expérience à tout futur-végé qui le souhaite. Mais aussi, mettre en lumière les dissonances cognitives, wishful thinking, et autres aberrations dont mes camarades monocéphale-bipédiques se sont dotés pour se mentir à eux-mêmes. Mon seul espoir est que mon espéce acquière la sagesse nécessaire à son éveil pour stopper cette folie, et que s'arrête cet inutile massacre...
... POUR EUX

A voir sans attendre

Les incontournables:
En pratique:
Quelques livres:
  • Gandhi - Du végétarisme
  • Boris Cyrulnick, Peter Singer, Elisabeth Fontenay - Les animaux ont des droits
  • Aymeric Caron - Antispéciste
  • Gilles Lartigot - Eat
Pour aller plus loin:

Disclaimer : A travers cet article l'auteur relate uniquement un moment vécu et son ressentiment. N'ayant jamais était confronté directement à une situation d'attentat, il a pu toutefois, grace à l'expérience expliqué plus bas, entrevoir un aperçu de l’atrocité, la souffrance et la peur qu'ont pu vivre les victimes d'attentats. Il est question ici d'exercice-attentat, et non d'attentat. Bien-sur, si l'auteur aurait voulu faire un article sur les attentats en général, il aurait commencé par la première voiture (à cheval) piégée devant Wall Street par un italien dans les années 20, puis dérouler les faits jusqu'au Bataclan. Mais tout ça aurait été avant qu'il ne se rende compte que Yann Moix écrivait sur le sujet beaucoup mieux que lui. Bonne lecture.

Quand on entend préfecture, on pense immédiatement: service carte grise, passeport, etc. Pourtant cette entité a une autre mission un peu moins connue, mais tout aussi importante, la mise en place d'exercices de situation d'urgence. Orchestrer de tels entraînements grandeur nature permet de tester le rouage des différents plans (ORSEC, NOVI, ...) et, par feedback, updater, revoir, améliorer certaines procédures.

Jusqu'alors, mes années dans le domaine du prompt secours m'avait parachuté aux Norias de quelques exercices à thèmes surprenants, déraillement de TGV, accident nucléaire, crash d'avion. Mais en plein mois de juin, alors que le thermomètre affichait des températures franchement caniculaires, et que les vendeurs de piscines gonflables et de climatiseurs se frottaient les mains, je me battais désespérément avec un photocopieur hyper-récalcitrant avant que mon Directeur Adjoint de l'Urgence me capte à la volée. Il m'informe d'un exercice-préfecture se déroulant 20 juin, et me propose d'exceptionnellement ne pas faire partie des équipes d'évacuations, mais de me charger du maquillage des victimes avec un collègue (que nous nommerons Z.), puis de nous joindre au groupe d'observateurs de cet exercice.

Dans le petit hall du gymnase, Z. et moi, chacun à un coté de la table, nous nous appliquions à rendre le maquillage des victimes le plus réaliste possible. Il faut dire que le scenario était un plan NOVI Alpha (multiple victimes suite à une attaque terroriste), donc zéro écorchure, aucune cloque, pas un faux petit bobo, que des plaies par balles. A travers un contre-la-montre effréné nous avons maquillé près de 40 étudiantes de l'IFAS, qui n'ont pas pu communiquer, snapchater, instagrammer, le moment même, sur leurs fausses blessures qui les satisfaisaient grandement et amusaient beaucoup. Les ordres sont les ordres. No leaks ! Mon binôme et moi, nous avons dépenser une énergie folle à faire quelque chose de plus vrai que tout ce que nous avions jamais fait auparavant, pas pour en faire des caisses, pas pour fanfaronner, mais parce que, de manière inconsciente, nous nous doutions de l'étendue et de la puissance de l'exercice qui allait se dérouler. Le temps que nous peaufinions d'un dernier badigeonnage de sang alimentaire sur les victimes disposées à travers le gymnase, et nous regagnons, en petite foulée, le préau extérieur d'observation.

Terreur

Entouré de hauts fonctionnaires et de têtes décisionnaires de la police, de la gendarmerie, des pompiers, de la préfecture, de l'ARS, de l'IFAS, nous attendions tous, attentif, le début des hostilités. Tout proche, sur notre gauche, un type descend le petit escalier extérieur, il porte une cagoule, un fusil d'assaut et un sac de sport (certainement son armurerie portative). Pas de doute, c'est le terroriste. Le gars ne courrait pas, il marchait calmement, impassible et déterminé. En croisant son regard furtivement j'ai pu percevoir ce que l'acteur jouait. Pour s'imprégner du personnage, il branchait des expériences vécues (de policier), directes ou indirectes, de ce qu'il avait capté de plus sombre chez les terroristes, pour devenir lui-même (faux-)terroriste pour l'occasion. Un regard froid, détaché de toute humanité, déconnecté de toutes raisons et débranché de toutes animalités, de toutes émotions. Il était devenu un médium, qui nous permet de percevoir l'égrégore terrorisme, un règne de la terreur par une mort massive qui n'est plus de dimension humaine. D'un coup, mon système nerveux se crispe violemment, mes oreilles sonnent et mon cœur tape contre ma cage thoracique. Le mec venait d'émettre le premier coup de feu juste devant nous, avant de continuer son chemin tranquillement, et d'en tirer quelques autres. Ce coups de fusil à pompe m'aspire dans la scène, plus de recul possible, je n'étais plus spectateur, mais à partir de maintenant je faisais partie du théâtre lui-même, inévitablement attiré par le moment et l'expérience. L'ici et maintenant dans la survie. Mon mental bug, je vois le type, en apparence humain, comme vous et moi, agissant de manière non-humaine. Le terroriste entre dans le gymnase, les coups de feu pleuvent et résonnent dans tout le gymnase.

Les premiers policiers arrivent prudemment sur les lieux. A chaque avancée ils évaluent, brièvement, les victimes dépassés, qui est blessé et qui est mort. A travers une petite fenêtre ouverte, le terroriste entame un premier échange de coups de feu. Une policière est au sol, ses collègues l'évacuent. On est loin du spectaculaire hollywoodien, juste la réalité dans tout ce qu'elle a de plus violente. Les policiers se battent pour maintenir un périmètre de sécurité. Pendant que, tout au long de l'action, Z. (étant ex-gendarme) m'explique tout en détail pour que je comprenne tout le background du déroulement et des décisions prises.

Brigade de Recherche et Intervention

Après des minutes qui en paraissaient des heures, une équipe descend silencieusement l'escalier qu'avait emprunté le terrorisme. A voir leurs équipements et leur manière de sécuriser les lieux, pas de doute, c'est la BRI. Leurs pas sont sûrs. Chaque mouvement est calculé, et rien n'est laissé au hasard. Le moindre écart peut être fatal. Au fur et à mesure du déploiement, on respirait un peu plus. Chacun occupait une place stratégique. En observant un peu plus en détail leurs énergies, je pris conscience d'une évidence. En sous-jacent, les gars de la BRI sont, comme le terroriste, des animaux à sang froid. Ils appliquent, tous deux, méthodiquement, froidement, méticuleusement leurs plans, tel des robots. Ils ont été entraînés et conditionnés pour ça. Le terroriste n'a que seul but de tuer massivement et mourir. L'équipe de BRI, elle, tue uniquement par nécessité. Leurs morts ne doit pas faire partie de l'équation, mais reste une possibilité qu'ils ont déjà évalué. Où l'un impose la terreur et la mort, l'autre pose la sécurité et la survie. Ils sont liés par la dualité d'une même problématique, d'une manière positive pour la BRI et négative pour le terrorisme. Il ne peut exister de gendarme sans voleur, et inversement. Derrière moi, un léger bruit attire mon attention. Un gars de la brigade postait sa place dans un buisson sans qu'on est capté sa venue. La planque était d'une efficacité folle. Le mec communiquait avec ses collègues par une oreillette. Recherchant avec qui il échangeait des infos, je découvrais l'étendue de leur travail. Ils étaient partout. Il y en avait, donc dans un buisson, mais d'autres sur le toit, dans le bâtiment, à l'extérieur. Ce groupe qui fonctionnait comme une meute, comme les cellules d'un même corps, venait de tisser leur toile, quadriller leur zone, encercler leur proie. Après avoir abattu le terroriste, il gardèrent leurs positions jusqu'à qu'ils se soient assurés de l'absence d'autres risques et que les blessés soient évacués.

Retour à la vie

Les premiers pompiers arrivent, Z. et moi nous nous rendons au PMA. Vu de l'extérieur ça ressemblait à une fourmilière, ça posait du garrot à tarbasse, un flux constant de victimes arrivaient encore et encore. L'exercice se termine. Alors que nous discutions sur le parking de la salle des fêtes, attendant le débriefing, je croise le policier qui avait revêtu le rôle du terroriste durant l'exercice, le gars a totalement déconnecté son rôle, a retrouvé son humanité, il a même l'air plutôt posé et sympa. Les mecs de la BRI, sans leurs casques, aussi, ont rebranché leurs vies d'humains.

Pourtant, en regardant le gymnase, je ne peux m’empêcher de repenser (certainement valable pour un vrai attentat) au vide observé au moment où la dernière victime fut évacuée, une scène de théâtre sans vie. Et au final, un tel carnage pourquoi ? Rien. J'ai foi que, dans un futur proche, notre évolution nous aura permit de dépasser ce genre de folie tragique.

Images: Nouvelle Republique

C'est parti d'une invitation à faire de l'escalade. Il fait beau, l'après-midi est libre, c'est l'été, pourquoi pas. Et, c'est précisément comme ça qu'on se retrouve, en pleine forêt, en bas de gigantesques et impressionnants blocs de pierres. Les différentes consignes de précautions et sécurités enseignées, pendant le temps de l'équipement, sont importants, nécessaires, obligatoires et vitales.

A peine les premiers mètres gravis, les peurs arrivent. Cette plongé dans le vide force à se confronter au vertige. Une angoisse primaire qui paralyse, qui nous rappel l'impératif danger et la nécessite de protéger notre survie. Le choix est posé: soit on reste immobile, sans avancer. Soit, on accepte le risque, laissant s'installer peu à peu la confiance et le mouvement. C'est à ce moment que le travail sur le minéral commence.

La roche est solide, inébranlable, un support sur lequel on peut s’agripper. Un point d'appui pour avancer. Ses reliefs sur lesquels nous progressons est une structure indéfiniment stable et rassurante. La pierre est ce qu'elle est, rassurante par sa présence, mais aussi un matériau extrêmement rigide, qui ne fait pas de cadeau et qui renvoi à la dureté, sans concession, sans compassion, sans jugement. Grandir avec ce minéral fondamental, force à observer notre égo, dans lequel notre principe de survie est ancré. Comprendre la roche c'est se connaître un peu mieux. La roche est un miroir.

Une séance, c’est pas suffisant, il y a comme un goût de trop peu, il faut y retourner le lendemain, parce qu’on y prend goût, on y est attiré, pour se dépasser, c’est addictif, presque obligatoire. Le deuxième jour, plus d’aisance, moins d’hésitation, un fun monstre. Certains opèrent par stratagèmes, d’autres y vont à l’instinct. Tous les chemins sont possibles, différents à l’infini, chacun posera son choix. Cette ascension qui oblige à se centrer uniquement sur son corps, la roche et l’instant présent. Une fois les objectifs, les parcours, les buts effectués, l’égo est satisfait, tel une carotte décrochée. Au fond de soi, on sait que l’important n’est pas l’arrivée, mais le chemin effectué pour y arriver. Finalement, escalader un rocher, c’est prendre de la hauteur. L’escalade est une thérapie, un travail que l’on ne fait pas seul, c’est une danse que l’on effectue avec la roche.

Merci à mes deux camarades (qui se reconnaîtront) de m’avoir initié à cette activité, et m’avoir permis de vivre cette expérience.

Certains diront que ça fait un siecle que j'ai pas posté d'article, tout ça, machin... Ok, je m'excuse, je tacherais d'être plus assidu. Voilà, bon !

Mais durant ce long silence, plein de choses se sont passées. Entre autres, le sujet de ce post: Je suis devenu membre du FabLab Robert-Houdin (Blois) ! \o/

A quoi reconnaît-on un maker-space comme le FabLab ? A son accueil, sa convivialité et au fait que l'on se sent très rapidement aussi à l'aise que chez soi. En découvrant ce lieu, j'ai très vite perçu que les limites de création sont établies par notre mental et peuvent être dépassées à l'infini (si nous nous autorisons à faire péter certains patterns engluants que nous nous sommes imposés).

Puis, dans cette grande Auberge espagnole du DIY (Do It Yourself), je peux constater que les différentes compétences de chacun apportent une nouvelle optique, plus ouverte, plus poussée, apportant de nouvelles pistes de réflexion et la solution à certains problèmes. Aussi, toute cette petite ruche (communauté), cette équipe sévèrement burnée hyper-expérimentée, est constituée d'individus spécialisés dans leurs domaines. Donc, au FabLab Robert-Houdin vous pouvez:

  • Faire de l'impression 3D
  • Découper (laser, fraiseuse, vinyle, carton, ...)
  • Monter des projets robotiques (Arduino, Rasberry, ..)
  • Créer une ruche connectée
  • Travailler les matériaux brutes (soudure métal, percer, creuser du bois, ...)

D'ailleurs, il est bluffant de voir le détournement d'objets récupérés: le bar à base de palettes, un vieux radiateur réhabilité en sofa, des pièces de métal sublimées en papillon lumineux.

Alors, quoi? Eh bien, personnellement, le FabLab va me permettre d'aiguiser, et développer mon sens pratico-pratique, et donc, me permettre de dépasser, bouger, exploser mes barrières (freins) pour créer concrètement, un peu plus, dans la matière.

Pour reprendre l'initiative de Denis, je vous invite, si l'Hackabilité est votre passion, à vous rendre à votre FabLab le plus proche de chez vous pour découvrir tout ce nouveau continent créatif.

Quel est le point commun entre Richard Stallman et Didier Pittet ? Si vous m'auriez posé la question il y a quelques mois de ça, j'aurais certainement répondu aucun. Pourtant, aujourd'hui ma réponse est différente.

Déjà, Stallman, je ne penses plus nécessaire de présenter ce mentor du libre. Ensuite, Didier Pittet est sûrement un nom qui nous est moins familier, et pourtant… Dans la lignée de Semmelweis (sujet de thèse doctorale de l'inégalable L.F Celine), Pittet a révolutionné le domaine sanitaire.

Alors que je commençais à travailler dans le champ paramédical, je découvrais l'utilisation du Sterilium® de la Solution Hydro-Alcoolique, son protocole, et l'importance que ce petit flacon me suive dans mes différents soins hospitaliers. Puis, quelques temps plus tard, j'ai vu la SHA se démocratiser au grand public, pour définitivement et pleinement s'ancrer à toute la population (hospitalier et civil) depuis la grippe H1N1.

J'en serais rester là, si je n'étais pas tomber sur l'excellent travail de Thierry Crouzet à ce sujet. Dans son ouvrage « le geste qui sauve », il transmet, entre autre, deux informations capitales : Derrière la SHA, que nous tous utilisons presque quotidiennement, se cache Pittet ; et que, cet inventeur à choisit de laisser en libre accès les formules et techniques de fabrication de la SHA.

A mes yeux, l’intérêt est double. Premièrement, démocratiser la fabrication et, en chuintant l'intermédiaire big-pharma, permettre aux pays défavorisés d'avoir accès à ce produit crucial. Deuxièmement, apporter à la problématique du désordre mondial généralisé, une solution locale et indépendante. Et, la production de la SHA démocratisé est un premier pas…