Les Connexions au Vivant

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Texte publié le 16 juin 2020 sur mes réseaux sociaux

Aujourd’hui, triste anniversaire, Tupac SHAKUR aurait eu 49 ans.

D’une vie arrachée, à l’age de 25ans, par quatorze balles de son corps criblé, obligeant, depuis, l’humanité orpheline à errer en ses limbes.

Indéniable plus grand rappeur de tous les temps (tous ses successeurs ne seront que de pales copies), traversé par la survie d’un milieu qu’il transmuta par la mise en lumière de ses causes sociétaires profondes et ses violences .

Outre sa prodigieuse carrière sur la scène hip-hop, tel la minuscule partie visible de l’IceBerg, son oeuvre, occultée, infiniment plus vaste et subtile, témoigna de sa réelle nature d’artiste, par l’abondante écriture de textes, de pièces de théâtre, etc.

Auteur de Thug Life - acronyme de The Hate U Give Little Infants Fucks Everyone -, enfant de Black Panthers, meurtri par l’injustice structurelle, ébranlant le système en ses racines qui, selon les hypothèses de certains, par son potentiel politique, précipita à son exécution inévitable.

Luttant, de ses précaires forces, alité, souffrant ses derniers instants, d’une existence éphémère, dont son incarnation foudroyante laissa l’emprunte à notre peuple de son unique volonté, de voir se hisser une société meilleure, plus en paix, et intrinsèquement humaine.

Devant un corps médical démuni par la fatalité, son coeur cessant de battre, puis émettant son ultime expiration, Tupac, nous insuffla la plus belle arme, l’espoir.

ICantBreath